Antoine Ndong, SSS.
Rome, Italie, 8/8/2022.
Introduction
La Pâque est l’une des fêtes les plus significatives et les plus populaires de l’année juive. En effet le soir du quatorzième jour du mois de Nissan quand la lune était pleine, les Israélites immolaient l’Agneau pascal et appliquaient de son sang sur le linteau et les montants des portes de la maison où l’agneau serait mangé, comme en témoigne le chapitre 12 du livre de l’exode. Notre démarche est celle de partir de la célébration de la paque juive pour arriver à paques chrétienne. Et ainsi nous allons montrer le lien qui existe entre la paque juive et la paques chrétienne, unique évènement du salut de l’humanité.
1. Le mémorial juif
Pour le peuple Juif, le mémorial est un gage sacré donné par Dieu à son peuple. Le peuple est appelé à le conserver comme son trésor spirituel par excellence. À cet effet, ce mémorial implique une continuité, une permanence mystérieuse des grandes actions divines commémorées par les fêtes[1]. En effet, en tant qu’actualisation dans le présent d’un événement grâce à un signe particulier, le mémorial comporte trois grandes caractéristiques selon Servigny. Il s’agit notamment:
- Il est signe dans le présent qui actualise un événement passé.
- Il est le gage de la fidélité de Dieu à ses promesses.
- Il nous achemine vers un avenir plus grand[2].
De ce fait, la célébration de ce mémorial pascal doit être réitérée chaque année. Et à cet effet, il est dit:
Ce jour-là vous en ferez mémoire et vous le fêterez comme une fête pour Yahvé, dans vos générations vous la fêterez c’est un décret perpétuel. Vous observerez la fête des azymes car c’est en ce jour-là que j’ai fait sortir vos armées du pays d’Égypte, vous observerez ce jour-là dans vos générations c’est un décret perpétuel, cf. Ex 12, 14. 17.
Ainsi donc, les israélites ont donc le devoir de garder le souvenir de ce jour et de le célébrer de génération en génération. Cependant, étant donné que cette paque est une institution, par conséquent l'Éternel dit à Moïse et à Aaron: Voici une ordonnance au sujet de la Pâque: Aucun étranger n'en mangera. Sauf seulement s’il est acquis à pris d’argent, et circoncis, cf. Ex. 12, 43. 44. Le mémorial permet à ceux qui le célèbrent de s’insérer dans l’événement que l’on commémore.
D’ailleurs comme le dit Louis Bouyer, il est à la base d’une supplication confiante afin que la vertu inépuisable de la Parole qui a donné les merveilles de Dieu dans le passé les renouvelle et les accompagne à présent. C’est la raison pour laquelle dans le mémorial le peuple répétera toujours cette parole: « Souviens-toi de nous Seigneur »[3].
À cet effet, déjà le Seigneur lui-même le recommandait en disant: Tu parleras à ton fils ce jour-là en disant: grâce à cela l’Éternel a agi pour moi lorsque je suis sorti d’Égypte, cf. Ex 13, 8. Ainsi, à côté l’obligation de faire mémoire de la sortie d’Égypte s’ajoute à celle de raconter les merveilles accomplies par l’Éternel le soir du seder (du repas pascal). La libération d’Égypte, l’entrée et l’installation en terre promise sont les étapes d’un même processus.
La célébration annuelle de cette paque est le moyen par lequel chaque juif prend conscience de son insertion actuelle dans la vie et la mission du peuple libéré. Il anticipe ainsi dans une prière d’espérance l’accomplissement définitif et parfait de cette libération[4]. C’est pourquoi chaque israélite doit se considérer comme étant sorti d’Égypte et libéré de la servitude. Il doit se souvenir d’être libéré de la servitude. Il doit servir continuellement l’action rédemptrice et fondamentale de Dieu[5]. C’est pourquoi le psalmiste dira: j’ai pensé aux jours d’autrefois, d’années séculaires. Je me souviens, je murmure dans la nuit en mon cœur. Je médite et mon esprit interroge, cf. Ps 77, 6-7. Et Max Thurian le souligne lorsqu’il dit que le « mémorial devient donc une forme supérieure du sacrifice, le sacrifice pleinement intégré à la Parole et à l’action de grâce qu’elle suscite en réponse[6]. »
En effet, à travers le mémorial chaque juif a conscience de son insertion actuelle dans la vie et la mission du peuple et anticipe dans une prière d’espérance, la conclusion de cette mission. Avec la célébration du mémorial, le peuple juif tient entre ses mains les deux bouts de la chaîne de son histoire:
- Il participe avec reconnaissance aux événements par lesquels Dieu a donné naissance au peuple et à sa mission, les faisant passer de l’esclavage à la liberté.
- Il célèbre dans l’espérance l’heureux terme de cette mission, dont son engagement personnel hâtait, pour sa part l’accomplissement[7].
Le mémorial juif comprend non seulement la libération du peuple en Égypte mais aussi l’ensemble de tous les événements qui s’y rapportent et qui sont racontés dans le Pentateuque tels que:
- L’action libératrice de Dieu en faveur de son peuple.
- Le don de la Torah au Sinaï.
- Le don de la terre promise qui est comme un nouveau paradis[8].
Il est le moyen par lequel les juifs participent avec reconnaissance aux événements à travers lesquels Dieu a donné naissance au peuple et à sa mission le faisant passer de l’esclavage à la liberté. C’est ainsi Yahvé dira: Lors que demain ton fils te demandera: « Qu’est-ce donc que ces instructions, ces lois et ces coutumes que Yahvé notre Dieu nous a prescrites? » Tu diras à ton fils: Nous étions esclaves de Pharaon, en Égypte et Yahvé nous a fait sortir d’Égypte par sa main puissante. Yahvé a accompli sous nos yeux des signes et des prodiges grands et terribles contre l’Égypte, Pharaon et toute sa maison. Mais nous, il nous a fait sortir de là pour nous conduire dans le pays qu’il avait promis par serment à nos pères et pour nous le donner (Dt 6, 20-23). C’est pourquoi le peuple voit dans le mémorial les merveilles de Dieu dans la création et y reconnait le signe efficace de la perpétuelle actualité en elle de ses merveilles et d’une façon particulière de leur accomplissement eschatologique.
Le mémorial aux yeux du peuple a une haute signification historique, religieuse, sociale, familiale et agricole.
Il est non seulement un évènement rituel essentiel des certains sacrifices, mais ce qui donne la signification finale de tout sacrifice. C’est une institution, établie par Dieu, donnée et imposée par lui, à son peuple, pour perpétuer à jamais ses interventions salvatrices. Non seulement le mémorial assurera subjectivement les fidèles de leur efficacité permanente, mais d’abord il assurera celle-ci comme un gage qu’ils pourront et devront lui représenter, gage de sa propre fidélité.
En somme nous pouvons dire qu’une lecture attentive des Saintes Écritures nous permet de découvrir la place importante qu’occupe le mémorial pascale dans l’ancien Testament.
En effet tout au long de l’histoire du salut Dieu se souvient de son Alliance et de ses promesses. Et de son côté le peuple élu est toujours appelé à faire mémoire de biens-faits et des merveilles de Dieu. La Pâque juive est le mémorial de la délivrance par laquelle Dieu avait arraché les siens à l’esclavage de Pharaon. Le repas pascal est le mémorial qui atteste la permanente réalité pour Israël des hauts-faits divins[9].
À travers Moïse Dieu avait ordonné aux Israélites de commémorer leur libération d’Égypte chaque année par une cérémonie spéciale en ne mangeant que du pain azyme (pain sans levain) pendant sept jours, Ex 12,15. Le sacrifice de l’agneau était le mémorial de la foi du peuple et son sang était le souvenir de l’ange exterminateur qui a épargné les israélites de la colère de Dieu. Le sacrifice de l’agneau pascal renvoie aux premiers nés et à travers eux au peuple entier ainsi qu’à toute la création[10]. En effet, le mémorial dans l’ancien Testament est loin d’être un simple souvenir des faits passés, il est une actualisation des merveilles de Dieu accomplies dans le passé et qui trouvera son accomplissement plénier principalement dans le mystère pascal du Christ.
2. Le mémorial chrétien
Le texte paulinien est le plus ancien document sur la célébration eucharistique. Il nous dit: le Seigneur Jésus, la nuit où il fut livré, prit du pain et à près avoir rendu grâce, le rompu et dit: « Ceci est mon Corps, qui est pour vous Faites ceci en mémoire de moi ». De même après le repas, il prit la coupe, en disant: « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang, chaque fois que vous en boirez faites- le en mémoire de moi » (cf. 1 Cor 11, 23-25).
L’Église, fidèle à son Seigneur est appelée à réitérer tous les gestes et paroles que Jésus a accomplis et prononcées lors de la dernière Cène. Elle a conscience en célébrant l’Eucharistie que le Christ est toujours présent, toujours vivant dans son corps. Elle renouvelle sans cesse le sacrifice de la croix. L’Église a conscience en célébrant l’Eucharistie que le Christ est toujours présent et toujours vivant au milieu d’elle. Avec la célébration eucharistique elle renouvelle sans cesse le mystère de la passion mort et résurrection de son Seigneur et attend son retour glorieux.
La célébration eucharistique n’est pas un simple souvenir du passé mais une actualisation de la passion mort et résurrection du Christ par la puissance du Saint Esprit. En célébrant l’Eucharistie chaque fidèle doit être convaincu que c’est aujourd’hui que le christ est mort et ressuscité pour lui et pour le salut de toute l’humanité.
L’Eucharistie est une mémoire de la Passion du Seigneur qui s’actualise par la prière et la célébration liturgique dans la vie des chrétiens et projette celle-ci vers le retour glorieux du Seigneur. La liturgie eucharistique est donc la mémoire des mystères du salut accomplis par le Christ tels que nous les présentent les Évangiles. Cette mémoire qui n’est pas un simple souvenir du passé, mais une actualisation par la puissance de l’Esprit Saint agissant, grâce à la foi et à la charité. (fondement)
Cette actualisation met dans le croyant le germe d’une vie nouvelle et le nourrit pour qu’il se développe dans le cœur et dans l’action fraternelle. Comme mémorial, l’Eucharistie est projetée en quelque manière par la foi vers le retour du Christ en une attitude de vigilance dans la prière et dans l’action, vigilance qui conserve le poids de l’actualisation par la prise de conscience que le Seigneur nous est déjà présent par son Esprit, par sa grâce, à travers sa Parole et ses sacrements[11].
La célébration du mystère pascal permet à l’Église d’actualiser le mystère de la mort du Christ et aussi d’entrer activement dans la nouvelle Alliance. L’Église manifeste donc le sens de la destinée humaine réconciliée avec Dieu et la rend présent dans la communauté concrète qui célèbre le mystère[12].
Le mémorial chrétien, réalisé par l’anamnèse du Corps brisé et du Sang versé, accomplie sur le pain et sur la coupe est une réalité objective qui, à la fois rend présent pour nous la grâce rédemptrice et sur la base de celle-ci, nous présente Dieu de sorte que nous soyons assurés de lui pour être agréables. Il est la rencontre avec Dieu, Maître de l’histoire qui est intervenu comme un sujet actif dans le déroulement de notre histoire.
« Le mémorial est un gage symbolique, donné par la Parole divine qui accomplit dans l’histoire de merveilles de Dieu, gage de leur présence continuée, toujours active en nous et pour nous qui nous en saisissons par la foi. Dans l’ancienne Alliance, la Pâque restait présente dans chacune de ses célébrations liturgiques renouvelées, par ce que la descente et l’intervention divines, se saisissant du peuple pour l’arracher à l’ignorance et à la mort s’y perpétuaient, en vue de l’achèvement de ce peuple[13]. »
Grâce au mémorial la pâque du Christ se réalise et se perpétue dans l’histoire jusqu’à son retour glorieux. Il permet à la Pâque chrétienne de se situer dans le prolongement de la Pâque juive. De même que la Pâque juive était le mémorial de la Pâque historique de l’exode, la Pâque chrétienne est le mémorial de la Pâque de Jésus c’est-à-dire son passage de ce monde vers son Père[14].
La Pâque de l’ancienne Alliance a trouvé son propre accomplissement dans la Pâques du Christ : le pain et la coupe objets de l’Eucharistie sont le mémorial du Christ[15]. Le mystère de la vie, mort et résurrection de Jésus est la forme du mémorial annonçant l’événement chrétien original. Jésus a fait du repas eucharistique le mémorial du mystère de la croix. En rendant grâce avec lui, par lui pour son Corps rompu et son sang répandu qui nous sont donnés comme substance du royaume, nous présentons à Dieu ce mystère maintenant accompli dans notre Chef, pour qu’il ait son accomplissement ultime dans tout son Corps[16].
Le mémorial chrétien est à la fois prophétique et cultuel par ce qu’il nous projette dans l’eschatologie et nous rattache au passé c’est-à-dire à l’événement du passé, mort et résurrection du Christ: Chaque fois en effet que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne (1 Cor 11, 26). Il permet à l’Église de proclamer efficacement et effectivement l’œuvre de la rédemption accomplie par le Christ.
L’élément fondateur de l’Eucharistie chrétienne se trouve dans la dernière cène: en effet ce jour-là le Seigneur Jésus a pris le pain, l’a béni en disant à ses disciples de le prendre et de le manger car c’est son Corps, puis à la fin du repas, il prit la coupe, rendit grâces et leur donnant en disant qu’ils la prennent et la boivent car elle est la coupe de l’Alliance en son sang, puis il leur donna l’ordre de faire cela en mémoire de lui. À travers cette action, Jésus a posé un modèle pour que nous fassions de même, c’est cela l’eucharistie : obéir au commandement du Christ, faire ce que lui-même a fait[17].
Pour finir nous pouvons dire que le mémorial chrétien est une obéissance dans la foi au commandement de Jésus: « Faites ceci en mémoire de moi » ( Lc 22, 19).
Il a trois principaux éléments:
- Le signe eucharistique donné à la Cène, mode sacramentel du sacrifice.
- La réalité de l’Alliance en son sang où le Christ est présent dans l’acte de la croix.
- Le don de sa grâce jusqu’à ce qu’il vienne[18].
En célébrant l’Eucharistie mémorial de la passion, mort et résurrection du Christ, nous révélons la toute-puissance de l’amour de Dieu qui, loin d’être une puissance d’écrasement et de domination est une puissance d’amour qui ne se laisse vaincre par aucun paroxysme du mal. Dans la célébration du mémorial eucharistique Dieu en se souvenant de son Alliance demande à l’homme de faire de même. L’Eucharistie est le mémorial de la Pâques du Seigneur qui s’actualise par la prière et la célébration liturgique dans la vie des chrétiens et projette celle-ci vers le retour glorieux de son Seigneur.
La liturgie eucharistique est le mémorial des mystères du Salut accomplis par le Christ tels que nous les présentent les Evangiles. L’Eucharistie comme mémorial de la Pâques du Seigneur est à la fois prophétique et cultuelle parce qu’elle nous projette dans l’avenir et nous rattache au passé c’est-à-dire la passion-mort et résurrection du Christ. « Chaque fois en effet que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Co 11, 26). Grâce au mémorial eucharistique l’Église proclame efficacement et effectivement l’œuvre du salut accomplie par le Christ.
La célébration eucharistique est une obéissance dans la foi au commandement du Divin Maître: « Faites ceci en mémoire de moi ».
La Pâque de l’Ancienne Alliance était le mémorial du passage de la servitude à la liberté, tandis que celle de la nouvelle Alliance est le mémorial du passage du Seigneur de ce monde vers son Père, de la victoire de la vie sur la mort.
Le mémorial de la Pâque juive faisait revivre aux convives l’expérience de la libération d’Égypte et annonçait l’ultime libération définitive dans le Royaume. Jésus inscrit cette célébration pascale face au mystère de sa passion- mort et résurrection.
Avec la célébration de la Pâque de l’Ancienne Alliance le Peuple élu attendait sa libération définitive, tandis qu’avec celle de la nouvelle Alliance l’Église est appelée à revivre le mystère pascal en attendant le retour glorieux de son Seigneur.
Le mémorial eucharistique est une réponse d’amour, d’action de grâce et d’obéissance de la foi. Et de cette obéissance de la foi découle la pleine réalisation de l’offrande eucharistique de Jésus qui est pour tous ceux qui communient une source de don de soi au Père et aux autres jusqu’au don total et définitif de soi-même.
[1] Cf. Bouyer L., Eucharistie. Théologie et spiritualité de la prière eucharistique, Ed. Desclée Paris 1963 p. 88.
[2] De Servigny G., La théologie de l’Eucharistie dans le concile Vatican II, Ed. Téqui, Paris 2000 p. 67.
[3] Cf. Bouyer L., Eucharistie. Théologie et spiritualité de la prière eucharistique, Ed. Desclée Paris 1963, p. 88.
[4] Cf. Michel-Jean Ch., La Pâque du Christ et la nôtre: l’Eucharistie, Ed. Cerf, Paris 1981, p. 26.
[5] Cf. Messner R., « La liturgie de la Parole pendant la messe: L’anamnèse du Christ mise en scène » dans La Maison-Dieu 1 (2005) 93-109, p. 95.
[6] Thurian M., L’eucharistie, mémorial du Seigneur, sacrifice d’action de grâce et d’intercession, Deschaux, Neuchatel 1959, cité par L. Bouyer. Eucharistie. Théologie et spiritualité de la prière eucharistique, Ed. Desclée, Paris 1963, p. 88.
[7] Michel-Jean Ch., La Pâque du Christ et la nôtre: l’Eucharistie, Ed. Cerf, Paris 1981, p. 27.
[8] Messner R., « La liturgie de la Parole pendant la messe: L’anamnèse du Christ mise en scène » dans La Maison-Dieu 1 (2005) 93-109, p. 97.
[9] Bouyer L., Eucharistie. Théologie et spiritualité de la prière eucharistique, Ed. Desclée, Paris 1963, p. 449.
[10] Ratzinger J., L’esprit de la liturgie, Ad Solem, Ed. Genève 2001 p. 33.
[11] Servais Th. P., La prière chrétienne, Ed. Universitaire, Fribourg, 1989, p. 84.
[12] Tihon P., « Théologie de la prière eucharistique » dans Assemblée du Seigneur. Deuxième série n°1 (1968) 33-93 p.93.
[13] Bouyer L., Eucharistie. Théologie et spiritualité de la prière eucharistie, Ed. Desclée, Paris 1963, p. 452.
[14] Cantalamessa R., Le mystère pascal, Ed. Salvator, Paris 2000, p. 79.
[15] Bouyer L., Eucharistie. Théologie et spiritualité de la prière eucharistique, Ed. Desclée, Paris 1963, p. 450.
[16] Bouyer L., Eucharistie. Théologie et spiritualité de la Prière eucharistique, Ed. Desclée, Paris 1963, p. 449.
[17] Mazza E., L’action eucharistique, Ed. Cerf, Paris 2005, p. 13.
[18] De Servigny G., La théologie de l’Eucharistie dans le concile Vatican II, Ed. Téqui, Paris 2000, p. 70.